Début de journée

Le soleil étira paresseusement ses rayons dans le lointain, l'un d'eux perçant la barrière des volets pour venir se loger directement dans l'œil de Gabriel. Celui ci grogna et tenta de chasse l'importun d'un revers de la main. Geste purement inutile. Il grogna de plus belle et se retourna dans son lit, vers le mur, vers là où rien ne l'embêterai. Aujourd'hui il était résolu à ne pas se lever. Il ne voulait pas aller à cette école pourrie, voir ces élèves cul serrés et chiants. Mieux valait rester au fond de son lit. Le lit au moins était chaud et accueillant.

Il se rendormi, tranquille, nullement dérangé par autre chose que le soleil qui grimpait peu à peu à sa fenêtre.

Une heure après, il entendit un bruit. ce bruit il l'attribua à un bruit de son subconscient. Mais ce dernier tapa encore, réveillant totalement Gabriel. Il ouvrit un œil, scruta, ouvrit le second, marmonna. Ne pouvait t-on être tranquille chez soi ?! Et s'il ne répondait pas? Oui, oui cela lui plaisait. Sans bruit il s'enfonça sous les couette et ne fit rien, attendant d'entendre les pas s'éloigner..... Il n'entendit rien. Rien si ce n'est ce désagréable coup à la porte. Au diable ! Dehors, ouste ! Voulut-il crier. Mais il se contenter de beugler un vague j'arrive et repoussant les couettes du pieds.

Le sol est froid par terre et il n'a guère envie de bouger. Mais il est debout, c'est trop tard pour ne pas vouloir. Il se dirige donc vers la porte, l'ouvre lentement et ..... Rien. Il n'y a rien, fichtrement rien. Encore un idiot qui lui a fait une blague. De mauvais goût.....Il s'apprête à refermer la porte lorsque son pieds frôle quelque chose. Il baisse le regard et voit un papier coincé entre son pied et le paillasson. Il se baisse, le ramasse et referme la porte derrière lui. Curieux, il ne peux jeter le papier. Il l'emmène donc avec lui dans le lit pour l'étudier bien au chaud. Une fois tranquille, il le déplie et parcourt rapidement les quelques lignes. Un tracte de pub ... Pub pour un endroit bizarre...... Bof, il y songera plus tard. Pour l'heure, il pose le papier quelque part par terre et retourne dans les bras de Morphée, il y songera plus tard .... Plus tard .....